La gestion d’un réseau informatique professionnel, l’on vous dit tout à ce sujet dans cet article bien complet !

Gestion de réseau informatique professionnel, on vous dit tout !

Un réseau informatique désigne un ensemble d’ordinateurs et/ou de périphériques reliés entre eux physiquement ou grâce à des ondes radio dans le but d’échanger des informations. Grâce à un réseau informatique d’entreprise, les collaborateurs peuvent partager entre eux des données et des applications, les sécuriser, communiquer, et accéder à internet. Le réseau de données est devenu l’un des éléments essentiels du système d’information qu’il s’agisse d’applications SaaS de messagerie, d’internet, d’application multi-sites ou même de voix sur IP. Les applications cohabitent sur un même réseau informatique, pourtant elles ont des caractéristiques techniques et des besoins bien différents. D’un autre côté, leur valeur pour le métier et leur criticité sont variables. Il est donc primordial que le réseau soit géré et optimisé pour pouvoir garantir une expérience utilisateur QoE et aussi une efficacité satisfaisante. Souhaitant prendre connaissance de tout ce qui se rapporte à la gestion de réseau informatique professionnel, on vous conseille de continuer la lecture de cet article d’ Infodom.pro  et de http://boutiqueducitron.fr/

Comment gérer un réseau informatique ?

La gestion d’un réseau informatique sous-entend qu’il faut connaître parfaitement le réseau pour pouvoir l’optimiser et aussi prioriser les flux métiers.

  • La connaissance du réseau : en effet c’est lorsqu’on installe des boîtiers de monitoring des flux qu’on a souvent la surprise de découvrir à quoi sert vraiment son réseau informatique. Des applications métiers souvent inconnues ou oubliées s’entassent, mais surtout, les volumes sont la plupart du temps mal répartis. Internet, la messagerie et les échanges de fichiers représentent plus de 90% du tout, étouffant les applications métiers utiles et les flux techniques du type DNS ou SNMP.

  • Optimisation du réseau : les flux les plus volumineux ou les plus bavards, peuvent être optimisés pour être transmis plus rapidement. Il faut savoir que l’optimisation varie d’une application à une autre et parfois d’une entreprise à l’autre, chacune ayant un usage particulier de ses applications. Ainsi, différents procédés d’optimisation existent et se conjuguent, à savoir : compression, cache, optimisation protocolaire et bien plus encore. Cependant, si l’optimisation retarde la saturation du réseau, cette dernière finit toujours par arriver et à ce moment-là, c’est la priorisation des flux qui assurera aux utilisateurs une expérience satisfaisante.
  • La priorisation des flux du réseau : Quand l’inventaire des applications présentées sur le réseau est fait, on peut commencer à les répartir en trois ou quatre niveaux de priorité et assigner à chacune des objectifs de performance et de Qualité de Service (QoS pour Quality of Service). Les applications les plus encombrantes se trouvent généralement placées en priorité basse, libérant ainsi de la bande passante pour les flux importants. Pour être pertinent, il est important de savoir distinguer les flux internet « tout-venant » (cela va des sites de vidéos aux voyagistes en passant par les réseaux sociaux et les messageries web) des flux internet métier, à savoir toutes les applications en mode SaaS. La priorisation n’intervient que lorsque le réseau informatique est saturé, c’est là que cette solution est véritablement utile.

Performance réseau et applicative

La manière dont se font les échanges d’informations entre les différentes entités qui constituent un réseau informatique va conditionner l’efficacité de ce dernier. Effectivement, si ces échanges de flux sont trop longs, cela va provoquer un mécontentement des utilisateurs, ce qui peut induire à long terme un risque pour l’entreprise. Il est donc primordial d’optimiser et de gérer la performance de votre réseau pour qu’elle soit satisfaisante. L’une des méthodes également utilisées pour pouvoir améliorer la performance d’un réseau informatique est la compression des flux. En effet, les flux sont plus compacts et ils consommeront moins de ressources. Cette méthode vous permettra une performance accrue associée à des capacités améliorées.

La priorisation des flux

Identifier l’intégralité des flux qui transitent sur le réseau pour pouvoir définir des objectifs spécifiques (priorité et débit) dans le but de rendre compatibles les flux traversant le réseau avec les objectifs définis. Le fonctionnement optimal de la production sera alors garanti même en cas de congestion de réseau en priorisant systématiquement les flux métiers. La QOS est dynamique, le calcul des bandes passantes et des priorités sont effectués en temps réel.

L’accélération des flux

Historiquement, une majorité de protocoles réseaux a été créée pour le LAN mais pas pour le WAN, les protocoles ne sont absolument pas optimisés pour les contraintes du réseau WAN principalement concernant les délais de transit. L’accélération permet de remédier à cette problématique. Pour exemple, le CIFS (Common Internet File System), est alors optimisé en réduisant le délai de transfert sur le réseau en appliquant une solution de cache en local et/ou en anticipant les demandes utilisateurs.

Le QoS est un acronyme de Qualité de Service qui veut dire Quality of Service en anglais. En d’autres termes, elle désigne la gestion et le contrôle des flux du réseau informatique. Un réseau d’entreprise, est partagé par plusieurs applications en même temps. La QoS intervient alors pour que ces applications puissent cohabiter au sein du réseau et fonctionner de manière optimale. La QoS est donc une solution, qui vise à mesurer et contrôler en temps réel les flux réseaux qui transitent sur l’infrastructure client. En ayant un regard sur ceux-ci, on peut les mesurer et agir pour pouvoir améliorer la performance applicative et le ressenti utilisateurs. Les outils de QoS peuvent être interfacés avec des outils d’alarming, de monitoring et de reporting dans le but d’avoir une visibilité d’ensemble sur le réseau et des indicateurs de mesure.

La QoE qui est l’acronyme de Quality of Experience qui veut dire la qualité d’expérience fait écho à la qualité d’expérience utilisateur. La QoE concerne en général tout type de service. En effet, elle mesure de façon objective la qualité de service ressentie par l’utilisateur final lorsqu’il passe un appel, utilise une application, regarde une vidéo, ou charge une page web par exemple. Un dysfonctionnement dans le service entraîne une baisse de satisfaction et de fidélité chez les utilisateurs qui risquent de s’en détourner. Il est donc extrêmement important de mesurer la qualité d’expérience pour contrôler la performance des services. La QoE est la mesure du temps de réponse et de la conformité entre la demande d’information émise par un utilisateur et l’affichage de cette même information. Peu importe le nombre et la nature des réseaux traversés par cette information, l’objectif étant d’obtenir une mesure qualitative et non technique. Les métriques ainsi obtenues permettent de détecter pro activement une dégradation du niveau de service et ainsi de mettre en œuvre des actions correctives techniques pour rétablir la performance sur l’infrastructure client.

Quel est l’objectif visé par la sécurité réseau ?

Pour pouvoir garantir la sécurité d’un réseau, il est important de se protéger contre d’éventuelles attaques. Ces attaques visent à compromettre la sécurité des informations du réseau. Il faut donc compter sur un service de sécurité qui pourra augmenter la sécurité des traitements et des échanges de données en utilisant un ou plusieurs mécanismes de sécurité. Ces mécanismes ont pour but de détecter, prévenir et lutter contre les attaques sur le réseau informatique. Pour pouvoir assurer la protection d’un réseau informatique, vous aurez besoin de certains outils de protection. Comme outils, nous pouvons citer :

  • Les pare-feux : Connus également sous le nom de firewall, il s’agit d’un système qui permet de protéger un réseau en mettant en œuvre certains aspects de la politique de sécurité. Il agit comme un intermédiaire entre le réseau local et le/les réseaux externes. Les règles prédéfinies du système de pare-feu permettent d’autoriser une connexion, de la bloquer, ou de la rejeter, mettant ainsi en œuvre un processus de filtrage. Un pare-feu est un équipement essentiel car il permet de garantir la sécurité d’un réseau informatique d’entreprise.
  • L’antivirus : Un antivirus est utilisé pour pouvoir détecter un logiciel malveillant (malware), le neutraliser et enfin l’éliminer. Pour ce faire, le logiciel antivirus va passer au crible, l’ensemble des fichiers stockés sur l’ordinateur, sa mémoire vive, les médias amovibles qui y sont connectés ou même les données qui transitent sur les réseaux auxquels il est connecté.
  • Les antispam : un logiciel antispam a, comme son nom l’indique, pour objectif de préserver son utilisateur des spams (le spam est défini comme une communication électronique non sollicitée, également appelé pourriel).
  • IDS / IPS : Les systèmes de détection d’intrusion IDS / IPS permettent de détecter et/ou bloquer les intrusions sur un réseau informatique comme les dénis de services ou encore des vulnérabilités sur l’infrastructure réseau (systèmes non patchés).
  • Le filtrage web : avec un système de filtrage internet, on peut limiter l’accès à certains sites jugés dangereux et ainsi sécuriser son réseau. De plus, ce système peut aussi avoir comme objectif de limiter les usages récréatifs des employés.

UTM (Unified Threat Management) ou Gestion Unifiée des Menaces en Français. Parmi les multiples fonctionnalités présentes dans un UTM, en dehors du pare-feu traditionnel, on compte généralement le filtrage anti-spam, l’antivirus, un système de détection ainsi que de prévention d’intrusion (IDS ou IPS), et également un filtrage de contenu applicatif (pare-feu applicatif, filtrage web). Toutes ces fonctionnalités sont regroupées dans un même boîtier, généralement appelé Appliance.

Comment procéder à la protection de son réseau ?

Pour protéger un réseau informatique et ainsi garantir sa sécurité, il existe de nos jours, plusieurs solutions et aussi combinables qui sont mis à votre disposition.

À un premier niveau, il est primordial de mettre en place une politique de sécurité qui sera gérée par votre RSSI (Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information). Une fois cette étape franchie, il pourra organiser les données, en déterminant les droits des utilisateurs (à savoir définir qui a le droit d’accéder à quoi). Il aura également pour mission d’éduquer ses utilisateurs en leur enseignant certaines bonnes pratiques, comme avoir un mot de passe vraiment sécurisé, ne pas cliquer sur les spams, éviter certains sites et bien d’autres choses encore.

Néanmoins, sachez que tout cela ne suffit pas. En effet, il est aussi nécessaire pour lui de mettre en place les outils de protection que nous avons cités plus haut en vue de pouvoir assurer la protection effective du réseau.

Les risques réseau

Lorsque la sécurité du réseau informatique de l’entreprise est menacée, ce sont vos données qui sont exposées et vulnérables. Ainsi, Non seulement vous risquez que ces données soient dérobées (ce qui peut être extrêmement dérangeant si celles-ci sont confidentielles), mais aussi qu’elles soient altérées, ou même rendues indisponibles.

Dans la grande majorité des cas, le réseau informatique d’une entreprise peut être mis en danger par certaines menaces externes. En effet, on peut très bien imaginer que des entreprises concurrentes, ou des pirates qui auraient un intérêt financier ou politique souhaitant pénétrer dans votre réseau d’entreprise. De plus, votre réseau peut aussi être infecté par un virus qui nuirait à son bon fonctionnement. Mais, la menace ne vient pas uniquement de l’extérieur. La sécurité de votre réseau pourrait aussi être menacée en interne, par un visiteur ou un collaborateur malveillant.

La connectivité réseau

Il existe une multitude de types de réseaux informatiques. Chaque solution possède ses avantages et ses inconvénients, et toutes ne sont pas adaptées au même usage. Parmi les types de connectivité réseau que nous avons, nous pouvons citer :

  • Le réseau Wifi : le wifi, pour Wirefless Fidelity, est un ensemble de protocoles de communication sans fil, par ondes radio. Ces protocoles sont régis par les normes du groupe IEEE 802.11. Ce type de connexion est utilisé sur divers matériels informatiques, comme les ordinateurs, imprimantes, box internet ou consoles de jeux. La portée dépend de l’appareil et peut aller de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres. De nos jours, la quasi-totalité des périphériques peuvent se connecter en Wifi.

  • Le réseau LAN : un réseau LAN, pour Local Area Network, désigne un ensemble d’ordinateurs appartenant à la même organisation, reliés entre eux par un réseau dans une zone géographique limitée. Le réseau local est donc la forme la plus simple de réseau et peut compter plusieurs centaines d’utilisateurs. On distingue deux modes de fonctionnement pour les réseaux LAN à savoir : En environnement Peer to Peer, c’est-à-dire d’égal à égal où chaque ordinateur joue un rôle similaire. En environnement client-serveur, où un ordinateur central fournit des services réseaux aux autres utilisateurs.
  • Le réseau WAN : un réseau WAN pour Wide Area Network, est un réseau étendu ou régional. Ce type de réseau informatique est généralement constitué de plusieurs sous réseaux (LAN) et couvre une grande zone géographique comme un pays, ou un continent. Le type de liaison entre les sites et les technologies employées va conditionner les débits disponibles sur un WAN. Des routeurs permettant ainsi de déterminer le trajet le plus approprié pour atteindre un nœud du réseau. Le réseau WAN le plus connu et le plus grand au monde est le réseau Internet.
  • Le réseau MPLS : Le Multi Protocol Label Switching, MPLS, fonctionne grâce à la commutation d’étiquettes (labels). Celles-ci sont attribuées aux paquets à l’entrée du réseau et sont ensuite retirées à la sortie. Cette technique de commutation est utilisée sur les gros réseaux informatiques.
  • Le réseau hybride : On nomme réseau hybride, un réseau informatique qui mixe réseau MPLS (Multi Protocol Label Switching) et VPN (Virtual Private Network) internet. C’est une excellente alternative puisque ce type de réseau est économique, du fait du coût raisonnable des VPN. De plus, un réseau hybride permet un accès local à l’internet public.

La supervision du réseau informatique

La supervision ou le monitoring réseau est une activité de surveillance autour des performances d’un réseau. Pour que ce dernier fonctionne de manière optimale, un support technique, comme le NOC (pour Network Operation Center) ou SOC (centre d’opérations et de support) d’e-Qual est mis en place pour surveiller le fonctionnement des serveurs, des systèmes, des applications et des équipements réseau. Les équipes chargées de cette fonction de monitoring utilisent des logiciels spécifiques, plus ou moins développés, chargés de détecter les incidents sur le réseau pour pouvoir les résoudre au plus vite. En cas d’anomalie, les équipes techniques sont prévenues par une alerte avant même que le client ne s’aperçoive du problème. Le système de supervision permet donc d’être proactif et de garantir une excellente qualité de service.

Le pilotage réseau

Le pilotage réseau est complémentaire de la supervision. Il s’agit d’une assistance que le centre d’exploitation chargé de la gestion d’un réseau est en mesure de fournir à ses clients si ceux-ci constatent d’eux-mêmes une anomalie sur leur réseau d’entreprise. Il s’agit donc d’un système qui n’est pas proactif, mais curatif. L’équipe technique a alors pour mission de piloter un plan d’action pour parvenir à la résolution de l’incident à long terme.

Le provisioning

En Français, cela signifie « approvisionner » une ressource informatique. Par exemple, dans le cas d’une Virtual Machine : on la crée, on installe un système d’exploitation, on met en place la supervision, la sauvegarde jusqu’à avoir une VM « prête à l’emploi ». Tout ce processus constitue le provisioning de la VM. Avec le Cloud, on parle de self-provisioning quand l’utilisateur peut lui-même lancer le processus dès qu’il a validé sa commande et que celui-ci se déroule automatiquement.

Les KPI

C’est l’acronyme de Key Performance Indicators qui, en français veut dire indicateurs clés de performance. Ils sont utilisés pour déterminer les facteurs pris en compte pour évaluer l’efficacité d’un réseau. Ces indicateurs permettent donc de mesurer l’efficacité de certains paramètres, et servent à plusieurs niveaux, du diagnostic jusqu’à la supervision.

L’hébergement en Datacenter

Les équipements qui constituent le système d’information d’une entreprise sont hébergés dans un centre de données communément appelés Datacenter. Ce site peut soit être interne à l’entreprise ou externe et il peut être exploité par des prestataires, tels qu’e-Qual. Ce type d’infrastructure doit en effet composer avec des contraintes fortes liées à son environnement et à la sécurité. C’est ainsi que, le matériel ainsi que les données hébergées sont sensibles et vitales pour leurs propriétaires. De ce fait, des très hauts niveaux de sécurité et de services doivent être entretenus dans un Datacenter. Les centres de données sont donc ultra protégés contre les intrus et les intempéries : caméras de surveillance, contrôle des accès, service de sécurité, système d’alerte incendie et d’extinction automatique des incendies, climatisation, contrôle de la poussière, alimentation d’urgence, tout est mis en œuvre pour garantir la protection des données.

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