La syringomyélie touche plus de monde qu’on ne le pense. Il s’agit d’une maladie qui se caractérise par l’existence de cavités dans la moelle épinière. Elle est à la base de plusieurs douleurs chroniques très sévères et de troubles neurologiques. Elle peut être à la base d’un handicap moteur capable de causer la perte de l’autonomie. Nous en disons plus sur ce trouble.
Les symptômes
La Syringomyélie se manifeste par différents symptômes. Dans la plupart des cas, les personnes qui en sont atteintes ne présentent aucun symptôme. D’autres personnes peuvent ressentir des gênes mineures.
Les symptômes les plus connus relatifs à la syringomyélie sont l’apparition d’une faiblesse progressive dans les jambes et dans les bras. Les personnes atteintes peuvent avoir des douleurs et des sensations d’engourdissements dans l’ensemble des membres. Elles peuvent être insensibles à la température et à la douleur. Lorsque vous êtes atteint, vous pouvez vous brûler le doigt sans même vous en rendre compte. L’apparition de maux de tête, de vertiges et de troubles relatifs à l’élocution peuvent être également des symptômes.
Les risques de la syringomyélie
Les facteurs de risques de la syringomyélie peuvent être nombreux. La maladie se déclare généralement entre 20 et 40 ans. Elle affecte beaucoup plus les hommes que les femmes. Lorsqu’elle se déclare, elle évolue lentement. C’est pour cela que les débuts du mal passent très souvent inaperçus. Les causes mêmes de la maladie sont inconnues. Cependant, il existe une prédisposition familiale. Il s’agit très souvent de facteurs génétiques multifactoriels.
Les traitements de la syringomyélie
Il est possible de traiter la syringomyélie. Mais, le traitement va dépendre du niveau de douleur du patient. Chez certains malades, il sera indispensable de passer par une opération chirurgicale. Elle vise à stabiliser l’évolution du mal ou à le faire régresser. Dans la plupart des cas, les personnes opérées présentent un risque de rechute. Une seconde opération sera nécessaire pour rétablir l’écoulement normal du liquide céphalo-rachidien.
Chez certains malades, la douleur chronique est très sévère. Elle affecte leur qualité de vie. Ceux-ci sont amenés à traiter le mal par des médicaments pour jouir d’un soulagement. Les médicaments en question sont généralement des myorelaxants, des antidépresseurs tricycliques et des anticonvulsivants. D’autres malades peuvent utiliser un appareil de neurostimulation pour réduire la douleur. L’appareil envoie des décharges électriques de petite intensité dans le corps. Elles vont interrompre très délicatement la transmission des signaux douloureux. Le patient ne ressentira aucune douleur pendant quelque temps.
